Les personnes migrantes, et en particulier les femmes et les personnes LGBTQIA+, sont souvent victimes de violences physiques, sexuelles et psychologiques tout au long de leur parcours migratoire. Ces violences peuvent provenir de groupes armés, de trafiquants, ou même d’agents des autorités dans les pays d’accueil. Le droit d’asile est censé protéger ces individus, mais il reste insuffisant face aux persécutions liées au genre.
Droit d’asile et persécutions liées au genre
Les persécutions fondées sur le genre, telles que la violence domestique, les violences sexuelles ou les discriminations envers les personnes LGBTQIA+, sont des raisons légitimes pour demander l’asile. Pourtant, ces persécutions sont souvent mal reconnues ou mal traitées dans les procédures d’asile. Les victimes doivent prouver que leur souffrance est liée à leur sexe ou à leur orientation sexuelle, un défi qui rend l’accès à la protection plus difficile. Les procédures d’asile doivent donc être adaptées pour mieux prendre en compte ces spécificités de genre et offrir une véritable protection aux victimes.
